Carpet

Je me suis procuré un tapis brun.

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Ou plutôt, une tapis appelé Brandy! Vous trouvez pas qu'elle ''fitt'' avec mon plancher?

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Ben non, elle est active pour vrai, mais on a tous nos moments de repos bien mérités!

Niveau laser Mastercraft

Si vous ne le saviez pas, oui j'ai déménagé. Changement de ville, début de carrière et tout le tralala. Cette fois mes attentes côté appartement étaient très élevées et je redoutais de ne pas trouver exactement ce que je voulais.

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Critères (aucun ordre de priorité):

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- 5½

- Proprio cool

- Beaucoup de rangement

- Stationnement

- Corde à linge

- Droit d'avoir un chien

- Près du centre-ville

- Sortie pour lave-vaisselle

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Oui, rien que ça!

J'en ai visité un pi un autre, pour réaliser que j'avais atteint un niveau d'échantillonage d'appartements me permettant de les classifier selon certains types (miteux, trop cher, correct., etc.) Bref, dans le meilleur des cas j'allais vivre dans un container à humain. Ok, si vous êtes comme mon frère c'est à ce moment que vous rouler vos yeux vers le haut en laissant échapper un soupir exaspéré. Mais n'empêche que pour moi un appart tout propre stérilisé à grand coup de céramique et de plancher flottant, ça reste un contenant. Un tupperware pour personne vivante, ça va au lave-vaisselle et c'est garantie à vie ou argent remis. Chacun sa place, sa case, son placard bien impersonnel.

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Quand je suis entrée dans l'appart où je vis présentement, je l'ai su tout de suite, dès que j'ai posé le pied sur le seuil, que c'était ici que j'allais vivre. Un appart sur 3 étages, vous imaginez! C'est en fait une maison centenaire à laquelle on a fait un annexe. Nous occupons la partie ancienne maison et nous avons un voisin dans l'annexe. Un mur mitoyen nous sépare, donc personne pour nous marcher sur la tête, ni personne à qui marcher sur la tête d'ailleurs... Du bois franc, des plafond en lattes de bois, des grandes pièces et des fenêtres sur 360 degrés qui laissent entrer la lumière à toute heure du jour en plus de favoriser la ventilation naturelle... C'est ce que j'appelle un habitat riche! Ce qui est encore plus génial, c'est que les proprio sont un jeune couple et ils ont eux même rénové tout l'appart. Isolation, électricité, peinture, salle de bain... Bref, c'est vieux, mais c'est clean.

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Évidemment, il doit y avoir un mais... Dans mon cas c'est un minuscule petit mais, qui rend mon appart isolite et unique mais bon à chacun son interprétation... Alors je crois qu'on pourrait résumer la chose par : Tout est croche!

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Les murs sont croches, les planchers aussi. Tous mes meubles sans exceptions sont agrémentés de bouts de carton plié ou de planches de bois afin de leur donner un semblant de niveau. Aucun cadre ne peut paraître droit car le plafond en pente donne l'illusion qu'il n'est pas au niveau. Le premier soir, quand je me suis couchée dans mon lit, j'avais l'impression que tout le sang de mon corps se dirigeait vers ma tête, car j'avais mis la tête de mon lit du côté bas de la pente du plancher. Le bain est croche. On a du mettre un genre de coin de plastique car l'eau s'accumulait sur le bord du bain et coulait par terre quand on prenait notre douche, ce qui avait pour effet de créer une flaque d'eau rez-de-chaussée. Mais pour moi ce ne sont que des détails... À la limite c'est presque folklorique!

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Mon appart je l'aime, c'est comme ça... Il y a bien eu aussi quelques petits problèmes lors du déménagement à cause des escaliers que je qualifieraient de quelque peu ''recoin'', mais j'ai bien félicité mes hommes d'avoir réussi à faire passer mon matelas, ma laveuse et ma sécheuse dans ces endroits restreints. On a d'ailleurs failli devoir vivre avec une frigo coincé dans les escaliers du sous-sol. Une poignée cassée plus tard, tout était rentré dans l'ordre! Le pire c'est qu'un jour je vais sûrement déménager et il va bien falloir tout ressortir de là...

Le pourquoi du comment des salles d'attente

Depuis ma récente expérience dans un hôpital Sherbrookois je rêve secrètement de faire une étude sociologique sur les salles d'attente... En effet, cet été je me suis foulée solidement la cheville gauche et, question de voir si je n'avais rien de fracturer, j'ai du me résigner à aller à l'urgence.

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8h30, je passe la porte en sautillant d'une jambe, une trentaine de visages me regardent. Puis, me suivent des yeux pendant que j'essaie de me trouver une place pour m'assoir. Une gentille dame m'aide en me trouvant un fauteuil roulant, mettant ainsi fin à mon jeu de marelle paralympique pour unijambiste. Je passe au triage, consciente que je suis le genre de cas totalement banal et non-urgent, mais nécessitant quand même une radiographie.

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Évidemment je n'ai pas en ma possession ma carte d'hôpital de couleur aubergine (wtf!) alors je sprint dans les corridor avec ma chaise roulante vers le poste d'accueil où je pourrai enfin découvrir c'est quoi la couleur aubergine...

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C'est alors que je découvre que suite à mon déménagement, je n'ai pas reçu mon renouvellement de carte d'assurance maladie et donc que ma carte est échue. Avec le traitement digne d'une immigrante illégale, on m'a expédiée vers l'association des médecins qui prendra ensuite contact avec la Régie de l'assurance maladie, qui elle confirmera mon identité et faxera un papier attestant temporairement que je suis bien moi et que j'ai le droit d'avoir des soins de santé gratuits!

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Pouf! Deux heures de passé à te faire regarder comme la pire des irresponsables osant sortir de chez elle sans avoir vérifié l'expiration de sa carte soleil! Malgré cela, je m'accroche à ma patience légendaire et je me stationne (moi et la chaise roulante) dans un recoin de la salle d'attente. Heureusement, mon frère avait eu la gentillesse de m'acheter un livre (pas génial finalement dsl Sim), question de m'occuper un peu... Mais de toute façon, dans une salle d'attente, impossible de se concentrer sur sa lecture. C'est comme si en situation de vulnérabilité les gens, lorsque confinés dans une même pièce, ne peuvent s'empêcher de se confier. Les conversations banales de météo évoluent trop rapidement vers des détails plus que précis sur la raison de leur venue à l'hôpital. On voit alors émergé une sorte de sympathie entre certains groupes de patients. Quand on appelle quelqu'un, on s'étonne que ce ne soit pas encore son tour ou encore on est content que l'homme avec une hache dans le front passe enfin!

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Non mais j'exagère à peine. En face de moi, il y avait une femme avec son mari ayant des antécédents cardiaques. Il avait le bras gauche engourdi et des serrements à la poitrine... Heeelllooooo!!! Je ne suis pas médecin, mais me semble que dans la liste des symptômes des crises cardiaques, on a le top 3 des conditions gagnantes!!

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Juste à côté, il y avait une jeune femme enceinte ayant des pertes de sang. Elle se levait pour aller aux toilettes aux 15 minutes alors je vous laisse imaginer le reste. De l'autre côté, une femme du genre hypocondriaque parlait à droite et à gauche avec les gens en s'appropriant leurs propres symptômes. «Ah, moi aussi j'ai pas feellé de la nuit j'avais mal au bras... Y'était toute engourdi. Je dois faire une crise de coeur!», dit-elle en se massant le bras droit (qui n'est pas le bon)... Bra-vo.

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Il y avait une masse de monde, une salle bondée, et moi, dans un coin à voir toute cette scène au ralenti sur une trame sonore de la boutique TVA à la télé. Je regardais une madame lire une revue encore plus passée date que ma carte d'assurance maladie. Dans ma tête je me préparais mentalement à voir l'homme cardiaque s'écrouler devant moi. La cheville m'élançait et la glace ne faisait plus son effet, et c'est à ce moment que j'ai dépassé mon seuil de tolérance. Il était 15h30, j'ai roulé jusqu'au labo de mon frère et j'ai sacré mon camp.

15h30-8h30= 7hrs, essayer de me battre.

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Le pire dans tout ça, c'est que j'ai oublié de reprendre ma carte aubergine avant de partir... Ah! En passant, aubergine c'est mauve!

Top classe

Jeudi dernier je vais faire des commissions à pied sous la grosse neige...

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Je marche vers chez-moi, les flocons s'accumulent sur mon manteau, mon visage, puis fondent. J'avance sur le trottoir vers un monsieur qui pelte son entrée. Il s'adresse à moi, mais à cause des mes écouteurs je n'entends rien. Je les enlève...

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Véro: Pardon?

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Monsieur: Votre minou est tout trempe.

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Véro: !!! (face de doute)

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Dire qu'il l'a répété en plus! Ah! En passant, il parlait du contour de mon capuchon qui est en fourrure. Enfin, j'imagine...

ZZzzzz...

Bon, puisque vous êtes maintenant présenté à mon projet de maîtrise je tenais à vous faire part de ses effets néfastes sur ma petite personne... En architecture les périodes de rush sont quasi-inévitables même si on est une personne qui s'y prend vraiment à l'avance. On essai d'avancer le plus possible le design jusqu'à une certaine limite selon la date de remise puis après on produit les dessins mettant nos idées en images. Cette phase de ''production'' est sans doute la plus pénible de tout le processus de création, mais bon à la fin quand on regarde ce qu'on a réaliser on se rend compte que ça vaut la peine quand même...

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Tout ça pour vous dire que j'avais ma remise mardi dernier alors il faut dire que les heures de sommeil de la semaine précédente ont été rares. Par contre, les heures passées devant l'ordi, elles ont été trop nombreuses. Des jours et des nuits assise face à un écran me procure assurément un teint verdâtre.

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J'enligne ma semaine en limitant mes heures de dodo à 5 par nuit, je prends le rythme. Plus les jours passent, plus il faut que je produise, donc moins je peux dormir. Résultat, dans la nuit de dimanche à lundi j'ai dormi 2 heures et je me suis retapée une nuit blanche le lendemain.

Mardi, midi je pars donc remettre mon CD avec mes poster dessus et tout le kit...

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Vous pouvez pas imaginer comment je me sens fucké quand j'ai pas dormi. C'est difficile à expliquer mais je vais essayer quand même. En gros c'est comme si, lorsque je me déplace, je marchais sur un matelas soufflé en permanence, ça rebondi. Je me sens toute amorphe et incapable de fournir aucun effort excessif. Tous mes mouvements sont fluides et lents. Ajoutez à ça un regard vide, des poches sous les yeux à en avoir un pli (!) et des cernes bleutés... Bref, moi à mon meilleur!

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Du côté psychologique, puisque ça fait une semaine que je traces des lignes dans divers programme de 3D et 2D, je vois des lignes partout! Peu importe ce que je regarde, mon cerveau ce met en fonction de comment j'aurais tracé ça dans autocad ou encore quelle fonction j'aurais pris. C'est à en virer fou!! Tellement, qu'au moment ultime où le travail est remis et que je permets à mon corps de se reposer, je ferme les yeux et qu'est ce que je vois?? Oui, des lignes!

Mardi dernier en revenant de ma remise, j'ai dormi de 18h à 23h et de minuit à 7h...

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Je me suis donc remise de cette semaine de privation de sommeil et demain, c'est ma présentation. Espérons que mes efforts seront récompensés...

Ode à la haine...

Dans ma vie, il y a les gens que j'apprécie, les gens qui m'énervent, et il y a LUI.
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Je tolère les gens qui m'énerve puisqu'il y a quand même une dose de positif quelque part dans leur personnalité et aussi je m'arrange pour les fréquenter à petite dose. Faut parfois chercher loin, mais bon on trouve toujours qqch de bon quelque part.
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Malheureusement, j'ai eu le malchance d'avoir sur mon chemin une personne que j'ai détesté dès le premier instant où je l'ai connu. Avec le temps, cette haine profonde n'a fait que s'amplifier, voir se consolider. Même en essayant d'être le plus objective possible je n'y arrive pas. Aucune trace d'une quelconque qualité perceptible. Il représente à lui seul un amalgame de tout ce que je peux détester chez une personne: hypocrite, opportuniste, profiteur, imbu de lui-même, menteur, superficiel, méprisant, méchant, individualiste, borné, mais surtout égocentrique . Tout ces traits de caractère qu'il étale fièrement au grand jour à mon grand désarroi. Le pire, c'est que je le haïs et il le sait. Il ne m'aime pas lui non plus, je ne sais pas à quel degré, mais on peut dire qu'on se le rend bien. Ça doit d'ailleurs aider à entretenir mon sentiment de dégoût...

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Lui, c'est LA personne que je déteste. La personne à qui je souhaiterais du mal, la personne que je rêve secrètement de voir la photo dans les avis de décès, la personne qui ne mérite pas d'être heureuse.

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Je sais c'est peut-être exagéré vous me direz... Où est ma compassion, ma compréhension, mon positivisme légendaire? Pourquoi dépenser ses énergies à détester quelqu'un? Parce que LUI c'est l'exception, et il est loin d'être une obsession dans ma vie. C'est juste qu'il occupe un statu particulier dans ma vie au même titre que ma sorte de crème glacé favorite on va dire... Y a pas de quoi en faire un drame! (Un post oui, mais pas un drame!;)

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Bon, comprenez que je ne vais pas lui faire de mal, lui nuire d'une quelconque façon... Je ne le tuerai pas non plus, mais je considère que j'ai le droit de l'haïr et par le fait même de le dire. J'ai aussi le droit de l'imaginer perdre la face et faire rire de lui... Je vois pas pourquoi ce serait tabou de détester quelqu'un. Il y a peut-être des gens qui me déteste aussi, et si c'est le cas ils ont le droit. En tout cas j'imagine que vous comprenez... Non?
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I HATE YOU

L'art du timing selon moi

Imaginez-vous donc que je me suis restreinte au silence pour vous épater de mon sens du timing! Fête de 1 an de mon blog, et 99 billets d'écrits.
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En effet, la semaine passée, quand je me suis rendue compte que les astres blogophériques s'alignaient de la sorte pour moi, je me suis contrainte à attendre la journée même du premier anniversaire de mon blog pour poster mon 100è billet! WOOoow! Un an d'existence timé avec mon 100è post, ya vraiment de quoi se démarquer de Francis et Véronique, qui tout comme moi l'an dernier on décidé de commencer à blogguer. Je ne me promènerai avec personne nu, main dans la main sur la plage et je ne dresserai pas non plus de bilan de ma dernière année, mais je suis sûre de vous avoir au moins épater de mon sens du timing.
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Certes si on s'y attarde, 100 posts en un an ce n'est pas une moyenne si resplendissante (0.27 post par jour, ou encore 1.92 post par semaine), mais à défaut d'être prolifique j'aurai été durable. C'est sûr que je ne batterai pas le record de longévité blogale de Lapin, qui lui blog depuis l'époque des ordi au propane, mais bon je tenais quand même à partager avec vous ce moment marquant de ma cyber vie.
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Finalement, si je me compare, j'écris pas souvent et pas de puis longtemps non plus, alors... Fuck le timing et méchante année de merde!

Donne à manger à un cochon...

Non, la vie n'est pas juste et équitable! Oui, la vie est une salope! Non, ce n'est pas parce que tu poses une bonne action que le ciel t'en récompensera!

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Preuve: Hier en allant prendre l'autobus pour aller au Red Bull Crashed Ice, je suis passée à côté d'un chantier et une forte odeur de propane flottait dans l'air. Je l'ai signalé aux autorités et grâce à moi vous ne verrai pas aux nouvelles aujourd'hui que plusieurs hommes sont morts suite à une explosion de propane sur un chantier. J'étais fière de ma BA. Pour me remercier de mon geste, je me suis fait voler ma sacoche à la fin de la soirée! Sacoche qui se trouvait à 2 pieds de moi et dont j'ai osé détourner le regard pendant environ 30 secondes! Tu parles d'une belle manière de finir une soirée! Vivement les boîtes vocales, systèmes informatisés et paperasses à remplir qui m'attendent...

Incursion politique

Contexte 1:
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J'ai reçu la semaine passée, un courriel m'invitant à la présentation du NOUVEAU ET TRÈS EXCITANT livre vert: «Un regard neuf sur le patrimoine culturel». Il vise la révision de la Loi sur les biens culturels, qui régit un bonne partie du patrimoine. En tant que fille encore motivée en ce début de session et qui est en plein essai-projet sur un sujet patrimonial, je me suis précipitée à cette présentation qui avait lieu hier pm.
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Contexte 2:
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Hier en sortant de la douche, l'heure avancée a écourté mon hésitation à m'habiller plus classique. En voyant que j'allais peut-être arriver short pour la présentation et en tenant compte du fait qu'il fait moins 1000 dehors ces temps-ci, je me suis rabattue sur un style confo: kangourou de la fac, cheveux encore mouillés avec tuque sur la tête, pas de maquillage... Bon, ça l'air pire que ça l'était en réalité, mais n'empêche que je me suis quand même fait regarder par le troupeau de fonctionnaires endimanchés, même si en plus je ne suis finalement pas arrivée en retard!
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Vous auriez du les voir quand j'ai enlevé ma tuque... Non mais j'ai pris la peine de rattaché mes cheveux en plus! Bon, outre ce premier contact douteux, je me suis vite rendue compte que nous n'étions pas beaucoup de jeunes sur place. Le présentateur ne cessait de lancer des flatteries à un monsieur dans l'assistance, grand pionnier en matière de patrimoine. Du gros lichage en public, j'en était gênée pour lui, surtout quand je voyait ses disciples glousser de plaisir...
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Bon, j'ai ponctué la présentation de quelques sourires exaspérés par tant de bureaucratie abstraite, mais la période de questions a value le déplacement. Un monsieur entre autre a bien exprimé les lacunes du fameux livre vert. Je me suis même risquer à poser une question sur le patrimoine moderne, mais bon sans avoir une réelle réponse...
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Donc en gros, la politique ça me décourage, même si je sais que l'on doit agir pour que ça change, j'ai l'impression que dépassé le niveau municipale (pi encore là!) ya trop de procédures, de hiérarchie et surtout de perte de temps! Allez, que celui qui n'a jamais douté de la politique me lance la première pierre...

Perle radiophonique

Entendu à la radio ce midi:

«Oui alors nous avons reçu un message d'une auditrice qui voulait nous dire que sa perruche Cocotte s'affole dans sa cage lorsqu'elle baisse le son de la radio. Comme c'est amusant! ...»

C'est quand même incroyable de voir à quel point ya des gens qui ont tellement rien à faire qu'ils écrivent à la radio pour parler de leur perruche. C'est encore plus incroyable que l'animatrice soit assez conne pour mentionner ça en onde!

ON S'EN FOU DE COCOTTE LA PERRUCHE!!

Voici THE photo!

Je vous avais dit que j'avais le country dans le sang...

Fuck me boots

Hier, j'étais dans Limoilou et je m'apprêtais à prendre la bus pour regagner mon chez-moi. Fidèle à moi-même, je me dis que je ferais bien d'arriver plus tôt à l'arrêt car moi et les bus du RTC on est comme des aimants qui se repoussent, c'est à dire qu'elles me passent trop souvent dans la face. Puisque la bus #4 passe aux 30 minutes, je considère la chose et prends la sage décision d'arriver à l'avance à l'arrêt. Rendue sur place, je vois l'autobus au loin et du même coup je me félicite de tant de vigilance de ma part. Je fouille dans ma sacoche et sors mon portefeuille... FUCK! Je suis revenue à Québec vendredi dernier et je n'ai pas acheté ma passe, je n'ai pas de billet, ni de monnaie! Voilà, c'est tout à fait moi ça. C'est ce que je me dis en regardant la bus s'éloigner... Je marche jusqu'au Couche-Tard au coin de la 1ère avenue pour m'acheter des billets, puisqu'ils ne vendent plus de passe mensuelle rendu à la moitié du mois. Je retourne à l'arrêt avec du temps à tuer... Je regarde les bâtiments, les chars, les gens. Plus loin sur le trottoir, je vois une fille s'approcher: bottes en vinyle blanches, elle se déhanche au son du claquement de ses talons. Ouin, pas fort que je me dis. Au même moment, une autre fille traverse la rue et lui crie: « Salope! Pute! Pétasse! » Je ne sais pas si elle la connaissait, mais j'ai quand même trouvé ça très drôle! La principale concernée, ne s'est même pas retournée, faut croire qu'elle est habituée!

À la demande générale...

Résumé d'un temps des fêtes merveileux: Gaspésie, famille, se coucher à 6h30 am le 31 au soir, vivre sur le beat de se coucher à 4h00 am et se lever à midi, lire le dernier Harry Potter en 2 jours, faire du ski-doo, aller au chalet, jouer au hockey, gagner une game de hockey filles contre gars, glisser dans la même soucoupe en plastique que quand j'avais 10 ans, apprendre des tounes country, réaliser que l'histoire du country se résume en 4 accords, jouer de la guit en char de Montmagny à Québec, avoir du public qui nous dépasse en char. Voilà!

En tout désespoir de cause

Très cher Père Noël,

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Je vous écris cette lettre car vous me sembliez être la personne la plus compétente pour m'aider (Dieu n'était pas disponible) vu la situation. Voici donc ce qui m'est arrivée:

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Il y a à peine deux semaines, dans un élan préventionniste face à mon ordinateur portable, je décide de l'envoyer se faire faire une cure de santé (fomattage) chez le docteur des ordinateurs, puisque la fille habituellement non-préventionniste que je suis a perdue ses drivers...

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Quelques jours plus tard, je le reçois tout pimpant et en pleine forme, merveilleux!

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Quelques minutes plus tard... (silence)... Mon autre ordi, de table celui-là, se ferme tout seul. Je m'approche pour voir s'il surchauffe, rien. Je l'ouvre. Message d'erreur de Window de je sais pas trop quoi. J'essaie de le démarrer en mode sans échec, mais en vain. FUCK! Il se trouve que je suis une étudiante en train de rédiger son essai de maîtrise et qu'outre une copie papier je n'ai aucun back-up. Vous voyez bien que je suis pas une fille préventive! REFUCK!

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Je retourne donc voir mon très cher docteur informaticien, tour sous le bras. Il semble qu'il ait été victime d'une attaque disquedurienne. Il aura droit au même traitement que le premier ordi en plus d'une transplantation d'organe de 160G. L'important, c'est que mes données soient saines et sauves après tout. Deux jours plus tard, il est de retour. Je l'ouvre et... (silence)... il se referme!! Il ne veut plus ouvrir, aucun signe vitaux. Là je peux vous le dire puisque c'est vous Père Noël, mais j'ai vraiment paniqué. Pas encore! J'appelle le docteur, qui me connaît maintenant par mon nom tellement je suis une bonne cliente! Faut que j'y retourne pas le choix! Je suis revenue avec ma tour, mais cette fois avec un tout nouveau fil d'alimentation...

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Question de lui laisser du repos, j'ai donc passer la semaine suivante à travailler sur mon portable, je suis en fin de session moi là, je peux pas vivre sans ordi! Une semaine passe et je suis à la bibliothèque en train de transférer des photos dans mon portable. Soudain, l'écran devient bleue, Window doit arrêter votre ordinateur pour éviter... FUCK! C'est pas vrai là, c'est de l'acharnement! Pitié Seigneur.

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Je retourne chez le docteur avec le portable. C'est rendu que je fais vivre sa compagnie, je vais sûrement recevoir une carte d'eux à Noël.

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En revenant chez-moi j'ouvre mon ordi transplanté et j'appelle mon frère, question de me plaindre un peu. Je lui parle de toute la malchance dont je suis victime et il me dit que c'est pas si grave vu que j'ai mon autre ordi. À ce moment, je regarde dans le salon, l'écran du transplanté est noir. FUCK! Hé oui... encore fermé, il n'ouvre plus! Là je panique encore, c'est vraiment pas drôle. C'est précisément à ce moment que j'ai su que Dieu devait être trop occupé pour pouvoir m'aider.

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Je tourne en rond dans l'appart, on est vendredi et j'ai 2 textes de 2500 mots à écrire pour lundi. Je fais quoi? J'ai vraiment envie de courir aller m'acheter une dactylo. Aux 5 minutes j'essaie de réanimer le transplanté qui gît sous mon meuble d'ordi. Soudain! Il s'allume!! JOIE!

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Aujourd'hui, nous sommes le mercredi, et je n'ai pas fermé le transplanté depuis, j'ai peur de le perdre à nouveau. Entre temps, je suis allée récupérer le portable. Erreur d'un fichier de Window, alors c'était de leur faute... Pour le transplanté, je crois que c'est le power-suply.

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Alors voilà Père Noël, je vous écris pour vous demander un service. Ce que je veux pour Noël ce n'est pas un power-suply neuf, mais simplement la santé de ma commauté ordinatoire à long terme. N'est-ce pas un retour aux vraies valeurs de la fête de Noël que de demander la santé.

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Merci à l'avance!

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Joyeux Noël!

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Véronique

On aime!

J'aime aller acheter mon café moulu (et équitable!) au resto Libannais près de chez moi.

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J'aime encore plus me rendre compte qu'on a écrit bonne journée et dessiné un petit bonhomme sourire sur le contenant.

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C'est le genre de chose qui est réconfortant quand tu vas te faire ta deuxième batch de café à 3h du matin en période de rush de fin de session.

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Vous voyez comment je suis une femme facile à combler!

Ma version gaspésienne de la tempête

Vous ne vous imaginez quand même pas que dans l'état où j'étais, il n'y avait qu'une version...

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En sortant de chez moi, neige aux genoux et risquant ma vie à marcher dans la rue pour cause de trottoir ensevelis, je me mis à penser à quand j'étais encore en Gaspésie, chez mes parents.

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En effet, puisque la maison de mes parents est un peu retirée du ''centre-ville'' et que la rue traverse une sorte de champs, il arrivait parfois que le vent balaye la neige dans la rue et que l'on ne puisse pas passer. C'est précisément ce qui arriva un soir où je devais aller travailler à la piscine municipale. Mon père a donc du venir me porter en ski-doo!

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Donc ce matin en sortant de chez moi, neige aux genoux et risquant ma vie à marcher dans la rue pour cause de trottoir ensevelis, je me mis à penser que j'aurais bien aimé avoir un ski-doo sous la main. Je m'imaginais sur Henry Bourassa, passer à côté des automobilistes ébahis, puis prendre l'autoroute Dufferin jusque dans le Vieux. Longer St-Jean, puis la Côte de la Fabrique sous les regards amusés des touristes qui bavent devant cette scène folklorique. Et finalement me stationner devant l'école et y entrer, casque sous le bras. Tout ça en plus de la ''suit'' de ski-doo que j'aurais mis pour l'occasion. C'est drôle à bien y penser j'arrivais même à imaginer l'odeur de gaz qui m'aurait suivi toute la journée!

Histoire de PFK: public averti seulement

Dès l'instant où je mis le pied pour la première fois de ma vie dans un PFK, la vie m'a envoyé un signe. J'avais environ 8 ans et c'est une odeur de produit chimique de style ménager qui m'accueillit à l'époque. Presque instantanément les vapeurs du produits m'ont rendue malade. Ça m'a pris une bonne dizaine d'années avant d'oser affronter à nouveau la bête redoutable qu'est le PFK. Suite à ce deuxième essai, ma peur disparu, mais sans pour autant que j'ai envie de pousser ma chance à une troisième visite. (Anyway je resterai toujours fidèle au Dixi-Lee)

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Il y a quelques mois, j'y retournais avec mon frère qui était pris d'une soudaine rage de PFK sur la 20 en descendant en Gaspésie (Hé oui! Il s'en passes-tu des affaires sur la 20 hen?!) Si vous me suivez j'en suis donc à ma troisième confrontation avec le PFK. Cette rencontre s'est soldée d'un fabuleux lapsus prononcé par mon frère qui avait lu sur le menu à la place de «tendrailes de poulet» «tendailles de poulet». C'était la création d'un autre précédent en matière de PFK, surtout que l'expression est très représentative du produit en question.

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Le comble de cette aventure est survenu la semaine dernière. Une pub à la télé. Je vous montre l'essentiel en image...

Ok, je vais garder mon calme... MAIS C'EST QUOI CETTE BOUETTE LÀ??? JE RÉCAPITULE POUR ÊTRE CERTAINE QU'ON SE COMPREND.

NOUVEAU BOL AU POULET PFK = PATATES PILÉES + SAUCE BRUNE + MAÏS EN GRAINS + POULET POP-CORN + MÉLANGE DE 3 FROMAGES

JE PENSE QU'ILS AURAIENT DIFFICILEMENT PU CONCOCTER UN ALLIAGE DE SAVEURS AUSSI INCOMPATIBLES. SÉRIEUSEMENT ÇA DÉPASSE DE LOIN BIEN DES MIXTES DOUTEUX DU TYPE BISCUIT ORÉO ET CRETON ENROULÉS DANS UNE TRANCHE DE BALONEY OU ENCORE DU GENRE SANDWISH AUX PATATES ET CONFITURE.

JE NE SAIS PAS CE QU'ILS ENTENDENT PAR «UNE SUCCULENTE SAVEUR EN ÉTAGE», MAIS PERMETTEZ-MOI DE VOUS DIRE QUE JE N'ARRIVE PAS À CROIRE QU'UNE PERSONNE A PU SE LEVER UN MATIN EN SE DISANT: «HUMMM... JE MANGERAIT-Y PAS UN BON REPAS ÉTAGÉ DE PATATES PILÉES, SAUCE BRUNE, MAÏS EN GRAINS, POULET POP-CORN, LE TOUT COURONNÉ D'UN MÉLANGE DE 3 FROMAGES!»

ENCORE LÀ, OK C'ÉTAIT PEUT-ÊTRE UNE FEMME ENCEINTE... MAIS QUE CETTE BOUETTE À COCHON EST PU PASSÉE LES ÉTAPES D'ÉTUDE DE MARCHÉ ET MARKETING EST TOTALEMENT INCONCEVABLE POUR MOI.

Voilà c'est la fin de mon histoire d'horreur avec le PFK... Je vous dis, après ça j'ai vraiment pas hâte de voir ce qui m'attend la prochaine fois.

Éééccchooo?

Ouuuuu... Ya de l'écho ici. C'est tout vide, vide de ma présence je sais. C'est ce qui arrive quand le réel prends toute la place, le virtuel s'efface. À un mois d'intervalle ma mère et mon père ont été hospitalisé. Je n'irai pas dans le détail, maintenant ça va quand mieux, mais disons que ça m'a laissé un goût amer cette histoire. Peut-être de prendre conscience que mes parents vieillissent et qu'ils ne seront pas toujours là. Je me rends compte à quel point ils sont merveilleux et comment je suis chanceuse d'être proche d'eux. Contrairement à ce que la fillette naïve en moi pensait, beaucoup de personnes ne connaissent pas vraiment leurs parents et les prennent comme des personnes qui font partie de leur vie par défaut, c'est triste. Enfin ça brasse pas mal d'émotions tout ça!

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Alors là je reviens doucement dans mon paradis virtuel, et dans les vôtres aussi... Nouvelle photo en prime, bizoux!

Stranger... encore

Bon encore une fois, j'ai été la proie de l'assaut d'un étranger, mais cette fois quand l'autobus... Je revenais de la job hier soir il était autour 21h30. Sur le trajet, un gars entre bruyamment avec sa poche de hockey sur l'épaule. Bien que la musique dans mes oreilles étaient assez forte, c'était difficile de ne pas entendre le boucan qu'il faisait. Je le regardais du fond de l'autobus, je le dévisageais peut-être même un peu la paire de lunettes fumées style teintées rouge foncé qu'il portait. Dévisagement qu'il a du interprété comme un appel, puisqu'il s'est dirigé vers moi avec une assurance démesurément non-justifiée...

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Il me regardent et ses lèvres bougent, il me parle... l'enlève un écouteur. Je ne pourrais même pas vous dire ce qu'il m'a dit exactement, je pense qu'il m'a parlé de sa game de hockey, d'une amie qui le disait toujours en train de parler... ça annonçait bien l'allure des prochaines minutes!

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Il ne devait pas être totalement sain d'esprit, mais bon il n'était pas méchant alors je l'écoutais en répondant de hochements de tête, tout en souriant. Je ne sais pas si c'est parce qu'il a senti que je fixais encore ses lunettes, mais il les a enlevé en me disant qu'il les avait trouvé hier (oh! quelle chance!)

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Alors que mon arrêt arrivait, il me confia qu'il avait hâte de prendre une bonne douche en de demandant si c'était mon cas... J'ai trouvé ça louche et plutôt inusité comme question, mais je lui ai quand même répondu que dans mon cas, je prenais ma douche le matin. Son visage c'est alors crispé comme si je lui avais dit que je me lavais une fois par mois dans la cuve familiale après grand-père!! J'ai quand même ajouté que dans mon cas je ne sortais pas d'un match de hockey!

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Je sais pas trop c'est quoi la morale de cette histoire. N'empêche que j'ai passé pour une crottée devant un gars weard portant des lunettes fumées le soir...

Tup tup tup...

Dans l'entrée de Chez Alexis, je rencontre une cousine, nous discutons sous l'oeil attentif de sa petite fille de 5 ans.

Petite fille me regardant avec un mélange de surprise et de joie dans les yeux: Tu es déguisée!!

Moi: Euhmm... En quoi?

Petite fille convaincue: Ben en clown!

Moi: Ah! Ben... ok oui!

En fait, ne pensez pas que je l'était vraiment... Je portait un pantalon noir, une veste en velours grise foncée avec une camisole turquoise en dessous, mais je pense que l'élément qui du déclencher ce constat est plutôt le paréo coloré que je portait en guise foulard... N'empêche que je l'ai bien ri! Elle doit avoir hâte à l'halloween!

De toute façon, je la comprends, car j'ai fait bien pire... Oui j'étais un vrai petit monstre en fait!

Une fois à l'épicerie, je tirais sur le chandail de ma mère pour attirer son attention... Aussitôt tournée vers moi je lui lance, d'un ton convaincu: Regarde maman, ça c'est un monsieur déguisé en madame!! Tout en pointant mon petit doigt environ à 30 cm de la personne en cause. Personne qui était en fait une madame moustachue...