F***ing tag

Voilà comment ma journée a basculé en une seconde:

Chaque personne décrit sept choses à propos d’elle-même. Ceux qui ont été «tagués» doivent écrire sur leurs blogues ces sept choses ainsi que ce règlement. Vous devez «taguer» sept autres personnes et les énumérer sur votre blogue. Vous laissez alors sur les blogues de ceux que vous souhaitez «taguer» un commentaire leur indiquant qu’ils ont été «tagués» et les intimant à lire votre blogue.

Alors pour ma part, le lève un protêt en ce qui concerne le fait que le tagueur devait laisser un message m'informant de mon statu de personne tagguée... Ce qui n'a pas été fait selon les règles de l'art et en toute bonne foi puisqu'il a fallu que je lui en fasse la remarque pour qu'il réagisse! De plus, il s'attaque à l'intégrité de ma ô combien unique et non prévisible personnalité en me sommant de relater juste des trucs que je sais pas! Bon, voilà j'ai fini de plaider, votre honneur. C'est donc de plein droit que je réclame l'autorisation de limité mon implication à ce jeu de tag qu'à l'écriture des 7 choses à propos de moi en excluant le fait que je devrai tagguer quelqu'un d'autre par la suite! Merci!

1- Mes paquets de gommes sont régies par ma loi personnelle de la gomme, c'est-à-dire que selon les cas, j'ai établie un ordre dans lequel je dois les prendre. En gros il s'agit de commencer par le milieu et de toujours finir par la gomme qui est placé vis-à-vis du trou dans le carton qui sert à tirer la partie qui contient les gommes.

2- J'ai une salle de bain thématique grenouille sans toutefois aimé vraiment ça.

3- J'ai tout plein de plantes dans mon appartement et j'adore ça. Il n'y a qu'une seule variété plante qui, jusqu'à aujourd'hui, a résisté à mes bons soins, et c'est la coriandre. La semaine passée, j'ai acheté Coriandre IV... Priez pour que ce soit la bonne!

4- J'aime beaucoup manger de la morue sèche, surtout avec de la bière. D'ailleurs en Gaspésie, on en retrouve certe dans toutes bonnes poissonneries, mais aussi dans beaucoup de distributrices, à côté des bonbons, dans des petits contenants de plastique... Généralement, on peut en trouver dans des arénas, salles de quilles, mais habituellement pas dans des centre d'achats.

5- Je n'ai plus de grand-parents depuis l'âge de 10 ans et c'est une chose qui me manque beaucoup. C'est comme si j'avais besoin d'écouter ce que les personnes agées ont a raconter.

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6- J'ai à mon actif 2 prestations de lipsing que ma mère a sur casette vidéo et qu'elle adore montrer à tout le monde lorsque je descend en Gaspésie avec des amis! (Si un jour je retrouve ça sur Youtube, je fais un meutre c'est clair?)

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7- J'ai déjà incarné la mascotte Timbit (de Tim Horton's)! Le genre de grosse mascotte gonflable qui fait que tu as un compresseur intégré au costume. J'avais peut-être 12 ans quand même...

CHRONIQUE CHIALAGE: mes proprio

INTRO :

J’habite le rez-de-chaussée d’un 4¼ situé dans un duplexe. L’autre coté d’un de mes murs mitoyens mes propio. Les 3 B (Bridget, Ben et Bouboule) habitent donc de l’autre côté du dit mur. Un mur au-travers duquel j’aimerai bien pouvoir voir… Cet une famille bien étrange dont chacun de ses membres est bien dépareillé des autres.

Bridget peut à première vue nous sembler sympathique (genre quand tu vas visiter et signer le bail de l’appartement), mais elle s’avère totalement dénudée de cette faculté. C’est comme si dans ses yeux je pouvais voir le dessin de quelque chose de terrible. Les sons émis de sa bouche ne concordent tout simplement pas avec tout ce que le reste de son corps exprime. C’est peut-être aussi pour ça que Bridget favorise toujours l’utilisation des silences au remplacement de toute forme d’acquiescements d’usage.

Ben n’est pas d’ici et, malgré toutes mes bonnes intentions, il constitue pour moi l’exception à la règle qui dit que tu ne dois pas considérer d’emblée que les gens comme lui sont des terroristes… :-/ Quand je vais réclamer une Xième réparations de quelque chose d’aussi logique que : c’est pas que j’aime pas les chutes, mais en avoir une dans sa cuisine c’est moins tripant…) Ben réagit toujours de la même manière :

- Oui madame, ce sera fait madame…
- Quand est-ce que vous penser réparer ça?
- Dès demain madame, autre chose madame?
- Euh… non…
- Merci madame, bonne journée madame!!
- …

Pourtant, après une semaine de Falling Water beaucoup moins chic que celle de Frank Lloyd Wright, toujours aucun signe de Ben. Mes tentatives de lui rafraîchir la mémoire se verront alors soldées de la même manière que la précédente… Je pense qu’en fait Ben ne porte pas les culottes à la maison, il me semble avoir troqué Allah pour Bridget, son nouveau gourou.

Bouboule, est la progéniture rejetée du ventre de Bridget il doit y avoir un bonne vingtaine d’années… Ben n’est a pas le père de Bouboule et c’est à ce demander si cet amoncellement de chair provient vraiment de l’accouplement de deux êtres humains… Bouboule ne semble animé que lorsque Bridget et Ben ne sont pas au domicile, comme si une coexistence ne pouvait s’envisager, d’ailleurs je ne l’ai jamais vu en présence de Bridget ni de Ben. Bouboule fréquente des gens qui ne sont pas digne de l’utilisation de ce verbe. Souvent, le soir, des autos avançant autant au beat qu’à l’essence viennent chez Bouboule, des aller-retour pourtant peu subtils. Bouboule se croit rebelle, le regard creux et sombre il essaie d’en imposer autant que son gros corps, mais en vain selon moi.


DÉVELOPPEMENT :

Puisque les 3 B occupent le rez-de-chaussée voisin, ils ont réquisitionné les droits d’usage de toute la cour arrière, incluant la partie derrière chez-moi. Ce qui fait que puisque dépourvus de toute vie sociale, ils ne l’utilisent jamais. Non pas que ce soit une cour enviable, au contraire, c’est un enclos semi-gazon, semi-asphalte parsemé de touffes de plantes, de tulipes laissées à l’abandon, d’une balançoire et d’un ensemble patio plus usés par les intempéries que par leur réelle utilisation fonctionnelle. Donc tout ça pour dire que je n’ai pas le droit d’y poser le gros orteil et que ça me frustre vraiment.

Ça doit faire des mois que je projette un sal coup pour les 3 B… Un sal coup comme aller cacher mes carcasses de fruits de mer sous leur balcon au gros soleil ou encore de simplement dégonfler leurs pneus de char… Mais ce soir…



CONCLUSION :

Ce soir j’irai en douce, couper puis dérober une de leurs tulipes abandonnées dans la cour arrière maudite. Ce trophée de chasse trônera dans un vase sur ma table.

Morale : On assouvi ses besoins de vengeance comme on peut.

La maison des fous

Pour aller prendre l’autobus je dois marcher environ 7 minutes, tout dépendant de la météo. J’ai ma petite routine, je descend ma rue en marchant du côté gauche jusqu’à ce que j’ai passé la «maison des fous»…

La maison des fous, c’est un bloc appartement quelconque où résident des personnes étranges que je m’efforce d’éviter. Lorsque je suis déménagée dans mon appartement j’ignorais encore ce fait…

FLASH BACK :

Par un beau jour ensoleillé, j’avais la musique qui résonnait bien fort dans mes oreilles comme à mon habitude lorsque je m’en vais prendre la bus. J’observe les duplexes qui défilent devant mes yeux à l’infinie, je regarde les gens sur leur balcon… À la hauteur de la 18è rue, je traverse. Mon regard se pose sur une galerie où les chaises se juxtaposent en série. Des personnes plus ou moins âgées y sont assises, un en particulier me regarde. Sur un fond de musique, je vois ses lèves bouger, les mots me sont adressés. Hop les écouteurs je le regarde, il me répète : t’es belle! Puis : Regarde ma langue, t’as trouves-tu belle ma langue? (il sort sa langue qui touche presque à son menton)

Depuis ce jour je passe de l’autre côté de la rue et je traverse à l’autre intersection, mais malgré cette nouvelle habitude je dois me résigner au fait que peu importe mon trajet je ne suis jamais à l’abri de truc du genre.

PREUVE :

Une autre fois, après avoir judicieusement traversé après la maison des fous, je croise la Canardière pour allé m’acheter de la gomme au dep du coin. En sortant, un vieil homme s’adresse à moi et me demande de la monnaie… Moi et mon attendrissement face au personnes âgées… Je lui tend un 2$. Il me dit : Merci mademoiselle, avec ça je vais aller m’acheter une bière… Je vais la boire en regardant bleu nuit pi je vais penser a toi.
Note à moi même : ne plus jamais donner de cash à un vieux pervers!

AU CREUX DE MES OREILLES: Pascale Picard

Sa voix à la Alanis Morissette me replonge dans mon adolescence et je trippe!! À écouter, vraiment!! Surtout Gate 22...

AU CREUX DE MES OREILLES: Rufus Wainwright

Relax, plannant, j'adore sa voix. J'écoute en boucle Going to a Town...

Vie de commune

La vie de commune, ça nous réussi y parait. Je m’explique : une longue fin de semaine + 6 personnes dans un 4½ = vie de commune.

Règle #1 : Chacun est responsable du bon fonctionnement de la toilette… Ma toilette ayant une légère défaillance au niveau du clapet interne, l’eau ne cesse de couler sans que le réservoir ne se remplisse pour autant, alors un petit tapotage de «clanche» et tout le monde est heureux. (Surtout moi, ce bruit m'agresse)

Règle #2 : Puisque ma salle de bain donne directement sur la cuisine… Celui qui utilise la toilette est responsable de masquer les odeurs qu’il a engendrées. Pouch pouch à volonté!

Règles #3 : Comme ma salle de bain n’a pas de «fan» et compétitionne en grandeur avec mon garde-robe… Après chaque douche, chacun devra ouvrir la fenêtre pour aérer la pièce et aussi disposer correctement sa serviette sur le «rack» prévu à cet effet.

Règles #4 : Essayer de maximiser l’efficacité des activités courantes… Les premiers à prendre leur douche sont ceux qui doivent se faire sécher les cheveux et pendant qu’un prends sa douche, les autres déjeunent.

Règles #5 : Chacun se sert de ce qu’il a besoin… Ne pas attendre les autres si on a faim ou soif, car on pourrait attendre longtemps.

Règle #6 : Disperser les gens en fonction de leur potentiel de perturbation… Les ronfleurs dans les endroits vastes (salon, cuisine) et les autres dans les endroits clos (chambres) afin de couper le son et de favoriser le sommeil pour chacun.

Règles #7 : Prévoir des activités extérieures par petits groupes… On évite de se piler sur les pieds et en regroupant les centres intérêts communs, on gagne du temps ( gars = Canadian Tire, filles = centre d’achat)