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18 décembre 2007

Comment s'appitoyer sur son sort...

- Le Père Noël est nul à chier en ordi, mon portable est encore mourru, mémoire vive cette fois... Vé plus pauvre de 70$, pour un grand total frisant les 250$ en frais d'ordi depuis 3 semaines. En plus je dois faire affaire avec un technicien qui me érpugne au plus haut point: édenté de 300 livres à la bedaine velue débordante de son chandail... Hummm...
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- Il a fait tempête dimanche, ok. Je passe 2 hrs à pelleter pour que la charrue me fasse recommencer 30 minutes plus tard. Nous sommes mercredi et le trottoir devant chez moi est enseveli sous 1 mètre de neige. Mon proprio fidèle à lui même, me passe la souffleuse dans la face alors que je me débat à faire une trail dans la neige compacte. Merci de ne pas prendre 2 minutes de ton temps pour me faire une trace avec ta souffleuse!
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- C'est en me mettant les deux pieds dans l'eau que je me suis rendue compte ce matin que le réservoir de ma toilette fuit.
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- Il est fort probable que je sois pogner pour travailler le 24 au soir, puisque je suis la moins ancienne à la job. Faut dire que je suis sur appel, que je travaille environ 1 shift au 3 semaines et que c'est moi qui ramasse les shifts de merde que personne ne veut. N'étant pas native de Québec, on s'entends-tu que j'en ai rien à foutre d'une job que je vais sacrer là aussitôt que je vais avoir fini l'école (c'est-à-dire dans moins de 4 mois) et que je veux passer Noël avec ma famille?!? Bref, je m'enligne pour pas feeler ce jour là...
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Avouez que je fais pitié...

12 décembre 2007

En tout désespoir de cause

Très cher Père Noël,
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Je vous écris cette lettre car vous me sembliez être la personne la plus compétente pour m'aider (Dieu n'était pas disponible) vu la situation. Voici donc ce qui m'est arrivée:
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Il y a à peine deux semaines, dans un élan préventionniste face à mon ordinateur portable, je décide de l'envoyer se faire faire une cure de santé (fomattage) chez le docteur des ordinateurs, puisque la fille habituellement non-préventionniste que je suis a perdue ses drivers...
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Quelques jours plus tard, je le reçois tout pimpant et en pleine forme, merveilleux!
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Quelques minutes plus tard... (silence)... Mon autre ordi, de table celui-là, se ferme tout seul. Je m'approche pour voir s'il surchauffe, rien. Je l'ouvre. Message d'erreur de Window de je sais pas trop quoi. J'essaie de le démarrer en mode sans échec, mais en vain. FUCK! Il se trouve que je suis une étudiante en train de rédiger son essai de maîtrise et qu'outre une copie papier je n'ai aucun back-up. Vous voyez bien que je suis pas une fille préventive! REFUCK!
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Je retourne donc voir mon très cher docteur informaticien, tour sous le bras. Il semble qu'il ait été victime d'une attaque disquedurienne. Il aura droit au même traitement que le premier ordi en plus d'une transplantation d'organe de 160G. L'important, c'est que mes données soient saines et sauves après tout. Deux jours plus tard, il est de retour. Je l'ouvre et... (silence)... il se referme!! Il ne veut plus ouvrir, aucun signe vitaux. Là je peux vous le dire puisque c'est vous Père Noël, mais j'ai vraiment paniqué. Pas encore! J'appelle le docteur, qui me connaît maintenant par mon nom tellement je suis une bonne cliente! Faut que j'y retourne pas le choix! Je suis revenue avec ma tour, mais cette fois avec un tout nouveau fil d'alimentation...
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Question de lui laisser du repos, j'ai donc passer la semaine suivante à travailler sur mon portable, je suis en fin de session moi là, je peux pas vivre sans ordi! Une semaine passe et je suis à la bibliothèque en train de transférer des photos dans mon portable. Soudain, l'écran devient bleue, Window doit arrêter votre ordinateur pour éviter... FUCK! C'est pas vrai là, c'est de l'acharnement! Pitié Seigneur.
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Je retourne chez le docteur avec le portable. C'est rendu que je fais vivre sa compagnie, je vais sûrement recevoir une carte d'eux à Noël.
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En revenant chez-moi j'ouvre mon ordi transplanté et j'appelle mon frère, question de me plaindre un peu. Je lui parle de toute la malchance dont je suis victime et il me dit que c'est pas si grave vu que j'ai mon autre ordi. À ce moment, je regarde dans le salon, l'écran du transplanté est noir. FUCK! Hé oui... encore fermé, il n'ouvre plus! Là je panique encore, c'est vraiment pas drôle. C'est précisément à ce moment que j'ai su que Dieu devait être trop occupé pour pouvoir m'aider.
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Je tourne en rond dans l'appart, on est vendredi et j'ai 2 textes de 2500 mots à écrire pour lundi. Je fais quoi? J'ai vraiment envie de courir aller m'acheter une dactylo. Aux 5 minutes j'essaie de réanimer le transplanté qui gît sous mon meuble d'ordi. Soudain! Il s'allume!! JOIE!
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Aujourd'hui, nous sommes le mercredi, et je n'ai pas fermé le transplanté depuis, j'ai peur de le perdre à nouveau. Entre temps, je suis allée récupérer le portable. Erreur d'un fichier de Window, alors c'était de leur faute... Pour le transplanté, je crois que c'est le power-suply.
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Alors voilà Père Noël, je vous écris pour vous demander un service. Ce que je veux pour Noël ce n'est pas un power-suply neuf, mais simplement la santé de ma commauté ordinatoire à long terme. N'est-ce pas un retour aux vraies valeurs de la fête de Noël que de demander la santé.
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Merci à l'avance!
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Joyeux Noël!
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Véronique

10 décembre 2007

On aime!

J'aime aller acheter mon café moulu (et équitable!) au resto Libannais près de chez moi.
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J'aime encore plus me rendre compte qu'on a écrit bonne journée et dessiné un petit bonhomme sourire sur le contenant.
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C'est le genre de chose qui est réconfortant quand tu vas te faire ta deuxième batch de café à 3h du matin en période de rush de fin de session.
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Vous voyez comment je suis une femme facile à combler!

5 décembre 2007

Ma version gaspésienne de la tempête

Vous ne vous imaginez quand même pas que dans l'état où j'étais, il n'y avait qu'une version...
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En sortant de chez moi, neige aux genoux et risquant ma vie à marcher dans la rue pour cause de trottoir ensevelis, je me mis à penser à quand j'étais encore en Gaspésie, chez mes parents.
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En effet, puisque la maison de mes parents est un peu retirée du ''centre-ville'' et que la rue traverse une sorte de champs, il arrivait parfois que le vent balaye la neige dans la rue et que l'on ne puisse pas passer. C'est précisément ce qui arriva un soir où je devais aller travailler à la piscine municipale. Mon père a donc du venir me porter en ski-doo!
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Donc ce matin en sortant de chez moi, neige aux genoux et risquant ma vie à marcher dans la rue pour cause de trottoir ensevelis, je me mis à penser que j'aurais bien aimé avoir un ski-doo sous la main. Je m'imaginais sur Henry Bourassa, passer à côté des automobilistes ébahis, puis prendre l'autoroute Dufferin jusque dans le Vieux. Longer St-Jean, puis la Côte de la Fabrique sous les regards amusés des touristes qui bavent devant cette scène folklorique. Et finalement me stationner devant l'école et y entrer, casque sous le bras. Tout ça en plus de la ''suit'' de ski-doo que j'aurais mis pour l'occasion. C'est drôle à bien y penser j'arrivais même à imaginer l'odeur de gaz qui m'aurait suivi toute la journée!

Ma version folle de la tempête...

Comme la bonne fille en fin de session que je suis, je me suis tapée une nuit blanche dimanche dernier à finir de composer un texte que je n'avais pu finir à cause d'un cataclysme généralisé chez ma communauté ordinatoire, ordinatatrice, euhm... ordinateuse! Bref, tout au long de la nuit, j'ai vu la pseudo tempête s'installer tout doucement ce qui a eu pour effet sur ma personne d'éveiller un réflexe de préparation mentale. J'ai donc fini mon texte à 6h, ce qui me laissait une grosse heure et demi pour me préparer, ce qui est pour moi un luxe de temps énorme à comparé à mes 20 minutes habituels...
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Il faut dire que les nuits blanches ont un effet un peu weard sur moi. C'est peut-être normal, mais je suis complètement perdue dans ma tête à imaginer des trucs pas possibles et à me compter des histoires... Bon, ok c'est pas comme si ça m'arrivait jamais en temps normal, mais quand même! Donc, ce matin là en sortant de chez-moi la première idée qui m'est venue en tête c'est que pour avoir eu autant de neige en si peu de temps il y avait quelque chose d'inhabituel qui devait se passer...
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Après mure réflexion, j'en suis venue à la conclusion évidente que le Père Noël devait être dans les parages pour qu'il neige autant. Je m'explique... Depuis quelques années, nous recevons notre première grosse bordée de neige aux alentours de Noël alors pour moi c'était clair, le Père Noël ne doit pas être très loin!!
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J'ai donc marché jusqu'à mon arrêt d'autobus à la recherche d'indices de sa présence. Arrivée à l'arrêt, j'entre dans le merveilleux abri supposé protecteur et c'est là que le premier déclic c'est fait. La neige qui tombait, dansait tout autour de moi dans ma cage de verre. Tout allait au ralenti, même les bruits étaient atténués. C'est à ce moment précis que je me suis sentie comme dans une boule de Noël, mais contrairement à l'habitude, moi j'étais dans la boule et la neige dehors. Je ne voyait donc nul autre personne que le Père Noël pour avoir le pouvoir de shaké la boule de Noël...
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Plus tard dans la journée, toujours plongée dans mes pensés, je prends l'autobus pour aller à mon deuxième cours sur le campus. Je suis assise et soudain je vois quelqu'un s'approcher avec des sacs plein les bras. Il vient s'asseoir en face de moi. Plus je le regarde et plus je me dis que c'est un lutin. Il est assez âgé, petit, roux et velu. Bref, le classique lutin. Avec tous ses sacs, il est clair qu'il est en mission pour le Père Noël, en quête de cadeaux, ce qui explique la quantité de sacs qu'il a avec lui.
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Voilà! Hypothèse affirmée, preuves trouvées...
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Conclusion: La fabrique de cadeaux de Noël du pôle nord est brisée alors le Père Noël et ses lutins sont venus faire des emplettes à Place Laurier!